Qualif Euro 2008

Bleus : La liste pour l'Italie

Le sélectionneur de l'équipe de France Raymond Domenech a communiqué jeudi la liste des 24 joueurs retenus pour les matchs qualificatifs à l'Euro 2008 face à l'Italie le 8 septembre à Milan, puis le 12 contre l'Ecosse au Parc des Princes. Gallas et Vieira sont bien de la partie, comme Trézéguet.

La liste des Bleus :

Gardiens
Sébastien FREY (Fiorentina) - 27 ans - 0 sélection
Mickaël LANDREAU (PSG) - 28 ans - 6 sélections
Ulrich RAME (Bordeaux) - 34 ans - 12 sélections

Défenseurs
Eric ABIDAL (FC Barcelone) - 28 ans - 25 sélections
François CLERC (Lyon) - 24 ans - 7 sélections
William GALLAS (Arsenal) - 30 ans - 56 sélections
Julien ESCUDE (FC Séville) - 28 ans - 3 sélections
Patrice EVRA (Manchester United) - 26 ans - 7 sélections
Philippe MEXES (AS Rome) - 25 ans - 8 sélections
Bakari SAGNA (Arsenal) - 24 ans - 1 sélection
Lilian THURAM (FC Barcelone) - 35 ans - 130 sélections

Milieus
Alou DIARRA (Bordeaux) - 26 ans - 12 sélections
Lassana DIARRA (Chelsea) - 22 ans - 3 sélections
Claude MAKELELE (Chelsea) - 34 ans - 59 sélections
Florent MALOUDA (Chelsea) - 27 ans - 31 sélections
Samir NASRI (Marseille) - 20 ans - 4 sélections
Franck RIBERY (Bayern Munich) - 24 ans - 19 sélections
Jérémy TOULALAN (Lyon) - 23 ans - 5 sélections
Patrick VIEIRA (Inter Milan) - 31 ans - 102 sélections

Attaquants
Nicolas ANELKA (Bolton) - 28 ans - 39 sélections
Karim BENZEMA (Lyon) - 19 ans - 3 sélections
Sidney GOVOU (Lyon) - 28 ans - 28 sélections
Thierry HENRY (FC Barcelone) - 30 ans - 93 sélections
David TREZEGUET (Juventus Turin) - 29 ans - 69 sélections

Sa va etre tres tendu ce match et meme l'avant match ..je trouve sa bien que David TREZEGUET soit revenu dans l'équipe ...

Je trouve cette liste bonne et cohérente même si j'aurai aimé apporter quelques modifications...

que vien faire govou qui pour moi est devenu une brele???
que vient faire un viera qui je crois est blessé???
que vient faire un diarra bordelais dans cette equipe???
on joue pas contre andorre ou le luxembourg il me semble...

pourquoi pas appeler Bodmer???joueur polivalent...
pourquoi pas appeler Briand qui a sans doute plus a montrer que monsieur Govou???
pourquoi ne pas appeler Didot qui est un des tout meilleurs milieu defensif de notre championnat??? alors que meme si makelele est trés bon se fait deja viellissant...

bref au rythme ou on va,la coupe d'europe se jouera qu'avec des 30naire a 3 ou 4 joueurs prés....

Le sélectionneur italien Donadoni, a convoqué pour la double confrontation face à la France et l'Ukraine, 4 joueurs romains parmi lesquels le vétéran, Panucci, qui en avait été écarté sous l'ère Lippi et avait décidé de prendre sa retraite.

La séléction complète :

Gardien: Abbiati (Club Atletico de Madrid), Amelia (Livorno), Buffon (Juventus)

Défenseur: Barzagli (Palermo), Cannavaro (Real Madrid), Chiellini (Juventus), Gamberini (Fiorentina), Grosso (Olympique Lione), Oddo (Milan), Panucci (Roma), Zambrotta (Barcelona)

Milieu de terrain: Ambrosini (Milan), Aquilani (Roma), Camoranesi (Juventus), De Rossi (Roma), Foggia (Cagliari), Gattuso (Milan), Perrotta (Roma), Pirlo (Milan)

Attaquant: Del Piero (Juventus), Di Natale (Udinese), Inzaghi (Milan), Lucarelli (Shakhtar Donetsk), Quagliarella (Udinese), Toni (Bayern Munich)

Loic94 a écrit:

que vien faire govou qui pour moi est devenu une brele???
que vient faire un viera qui je crois est blessé???
que vient faire un diarra bordelais dans cette equipe???
on joue pas contre andorre ou le luxembourg il me semble...

pourquoi pas appeler Bodmer???joueur polivalent...
pourquoi pas appeler Briand qui a sans doute plus a montrer que monsieur Govou???
pourquoi ne pas appeler Didot qui est un des tout meilleurs milieu defensif de notre championnat??? alors que meme si makelele est trés bon se fait deja viellissant...

bref au rythme ou on va,la coupe d'europe se jouera qu'avec des 30naire a 3 ou 4 joueurs prés....

je suis d'accord pour Govou, qui est trop irrégulier et qui joue peu ; pareil pour ces joueurs blessés qui en joueront pas... Je pense qu'un Briand comme tu le dis, aisnis qu'un Didot, voir un même uun Rothen qui est très en jambes avaient leur place...

Christian Abbiati, blessé à une main, a déclaré forfait pour les matches contre la France et l'Ukraine en qualifications pour l'Euro 2008, et a été remplacé par le gardien de l'AS Rome Gianluca Curci. L'Italie affrontera la France samedi au stade San Siro à Milan, avant d'aller défier l'Ukraine quatre jours plus tard à Kiev.

Source: yahoo

je vois bien l'Italie gagner de justesse 2-1... Et vous ?

PS : le jeune Aquilani est très en forme en ce moment, et il a tout pour marcher sur les pas de Fransceco Totti !

non moi je vois un bon 2/1 pour nous.sa devrait le faire sachant que certain on l'experience du calcio.je m'en fais pas pour nos bleu meme si je suis pas toujours d'accord avec les compos de domenech

On verra bien comment se comporte ses deux équipes diminués par les blessures et les "départs en retraite" : Coupet, Gallas, Vieira d'un côté ; Nesta, Materrazi, Totti de l'autre...

Le match à la «une»

«Au sommet de l'Europe» (L'Equipe), «Les Bleus à l'assaut de l'Italie» (Le Parisien-Aujourd'hui en France), «Le retour de la revanche» (Libération), «Italie-France à haute tension» (Le Figaro)... La presse nationale, qui fait ses gros titres samedi sur la défaite de l'équipe de France de rugby face à l'Argentine (17-12), donne aussi une place importante au match de Milan. «Le champion du monde accueille le vice-champion du monde, dans sa majesté de San Siro, en une soirée brûlante», résume L'Equipe.

Pour Le Parisien-Aujourd'hui en France, «c'est le moment de solder tous les comptes, d'écrire l'épilogue d'un sommet précédé de polémiques, tout en éclaircissant la hiérarchie dans un groupe trés serré». Tandis que Le Figaro décrit le «contexte électrique» de la rencontre, Libération s'intéresse aux relations particulières entre la France et l'Italie, «notre meilleure ennemie» dans le football, après une période où «il fut de bon ton de détester l'Allemagne». Le journal relève la part de «mise en scène» de ce «sommet d'affrontement fabriqué» qui touche selon lui à l'«absurdité» : «On pourrait s'amuser de ce théâtre s'il n'était du plus mauvais effet sur les tribunes. Sous le coup de la passion, elles ont tôt fait de passer de l'élan patriotique au rejet xénophobe,» souligne l'éditorial.

Source: France Football

Luca Toni forfait

Longtemps incertain pour le match de samedi contre l'équipe de France, à Milan, l'attaquant italien Luca Toni a finalement déclaré forfait. Touché à la cuisse droite, le buteur du Bayern Munich a suivi des soins particuliers tout au long de la semaine mais ne s'est pas entraîné avec le groupe. Roberto Donadoni, qui ne veut pas prendre le moindre risque avec le joueur, espère toutefois pouvoir compter sur lui pour le match en Ukraine, mercredi. En attendant, il sera remplacé par Pippo Inzaghi, l'attaquant du Milan AC, à la pointe de l'attaque contre les Bleus.
Le onze italien est donc quasiment connu. Seules deux incertitudes demeurent : le poste de latéral droit, et celui de milieu gauche. Pour le premier, Massimo Oddo, le défenseur de l'Inter Milan, devrait être préféré au revenant Christian Panucci. Pour le second, en revanche, le sélectionneur italien tranchera au dernier moment entre Alessandro Del Piero, donné favori par la presse locale, et Antonio Di Natale. B. Ro., à Milan.

L'équipe probable contre les Bleus :
Buffon - Oddo (ou Panucci), Cannavaro, Barzagli, Zambrotta - De Rossi - Camoranesi, Gattuso, Pirlo, Del Piero (ou Di Natale) - Inzaghi.

Source: France Football

Un petit retour sur l'histoire des confrontations entre Français et Italiens :

France-Italie : dix de pics

Une décennie que ça dure. France et Italie se sont intimement liées durant la dernière décade sur le chemin qui les ont conduites, l'une et l'autre, vers les plus grands destins. Ceux des deux meilleures nations européennes de ces dix dernières années, tout simplement. Une histoire en trois actes et autant de coups de théâtre.

1998 : LES FRÈRES ENNEMIS

« On a créé un monstre ». Demetrio Albertini est dépité au sortir du quart de finale perdu au tirs aux buts face à la France (0-0, 4-3 t.a.b.). L'Italien du Milan AC vient de prendre conscience que ces Bleus à forte coloration azzurra depuis quelques saisons, viennent de dépasser les maîtres. En effet, la sélection d'Aimé Jacquet fourmille de joueurs exerçant alors en Serie A : Zinedine Zidane (Juventus), Didier Deschamps (Juventus), Marcel Desailly (Milan AC), Youri Djorkaeff (Inter Milan), Lilian Thuram (Parme), Vincent Candela (AS Rome), Alain Boghossian (Parme) tandis que Laurent Blanc a joué auparavant avec Naples et Christian Karembeu est passé par la Sampdoria Gênes. Le match, d'un très haut niveau technique et tactique, est néanmoins verrouillé. Peu d'occasions véritables jusqu'à cette superbe reprise de volée croisée de Roberto Baggio qui frise la lucarne de Barthez en prolongation. La séance fatidique sourit aux Français sur une dernière mine de Di Biagio sur la barre. La France est en demi-finale. L'Italie sait qu'elle devra désormais compter avec ces Bleus.

2000 : LA FRANCE EST D'OR

Il ne reste qu'une poignée de secondes à jouer durant cette finale de l'Euro 2000. L'Italie mène tranquillement (1-0) dans une rencontre qu'elle a nettement dominée. Alessandro Del Piero, deux fois seul face à Barthez, s'est même permis de bazarder un break définitif. Qu'importe ! Le banc italien mord la ligne de touche, prêt à exploser de joie. Quelques secondes à jouer donc... Barthez dégage une dernière fois. Trezeguet, nouvel entrant, dévie pour Wiltord, arrivé en cours de jeu aussi, qui trompe Toldo d'une frappe croisée clinique. Le ciel tombe sur la tête de l'Italie. L'occasion aussi d'une fameuse vanne : « Comment rebouche-t-on une bouteille de champagne ? Demandez aux Italiens ». Cruel... Dans la prolongation, les Bleus prennent la gorge les Azzurri encore KO. Robert Pires (encore un joker) fend l'armure en débordant à gauche pour délivrer un centre parfait vers Trezeguet, encore lui, qui crucifie l'Italie d'une reprise pleine lunette. But en or ! La France donne une nouvelle leçon de réalisme à l'Italie, ancienne experte du genre (2-1, b.e.o.), doublée d'un cours de coaching par Roger Lemerre. La France semble définitivement bénie des dieux face aux voisins transalpins.

2006 : L'ITALIE TIENT SA REVANCHE

Un geste pour l'éternité... hélas ! Que n'a-t-on pas encore dit sur LE coup de boule de Zinedine Zidane sur Marco Materazzi suivie de son expulsion mille fois méritée ? Triste épilogue de la carrière du meilleur joueur de son époque. Après coup, Lilan Thuram reconnaîtra avoir flairé le traquenard, sans certainement avoir imaginé celui-là. On en finirait presque par oublier le match. Une finale tendue, physique, un vrai match de gros bras griffé par Zidane en trois épisodes. Episode 1 : faute dans la surface de Materazzi sur Malouda dés la 5e minute. Zidane tenté et réussit une «panenka» insensée. Episode 2 : l'Italie a égalisé par... Materazzi de la tête et frappé la barre par Luca Toni. Malgré la sortie de Vieira (blessure), la France a repris le contrôle en seconde période puis en prolongation. Sur un centre de Sagnol, Zidane s'élève et frappe (trop bien) une tête magistralement claquée par Buffon. Episode 3 : tout le monde le connaît. Le reste est une lente agonie pour des Bleus qui échouent aux tirs aux buts (Trezeguet expédie sa frappe sur la barre). L'Italie est championne du monde (1-1, 5-3, t.a.b.), et coiffe sa quatrième couronne. Seul au vestiaire, Zidane, lui, ne sera plus jamais footballeur.

Source: France Football

un match très technique pas très spectaculaire au niveau des occasions mais j'ai vu un très grand Cannavaro, un excellent Lassana Diarra ainsi qu'un bon Vieira et un toujours aussi précis Pirlo... Des grands joueurs tout simplement...

Sinon bon point de pris avec ce 0-0... N'oublions pas non plus qu'Inzaghi a trouvé la transversale. Les deux équipes se valent vraiment !

On va encore se faire ch*** en regardant l'équipe de France, c'est triste Et je ne comprend toujours pas pourquoi Trezeguet n'est pas titulaire à coté d'Anelka?

Moi j'espère vivement que Domenech alignera Trézéguet et Anelka en pointe ce soir !

Hold-up écossais au Parc des Princes, 1-0 alors que les Bleus ont dominé les débats face à des écossais retranchés dans leur camp et qui ont su marquer sur une certes belle frappe qui a terminé au fond des filets, malgré l'intervention de Landreau qui encaisse là, son premier but en Bleus !

La France est troisième de son groupe avec 19 points derrière l'Ecosse (21 points) et l'Italie (20 points). Les affaires semblent mal engagés et la France n'a plus le droit à l'erreur

c'est le moins qu'on puisse dire....

En tous cas l'Ecosse était chez elle au parc avec tous leurs supporters, ils ont enflamé le parc!

Jack35 a écrit:

En tous cas l'Ecosse était chez elle au parc avec tous leurs supporters, ils ont enflamé le parc!

C'est vrai que les supporters écossais se sont bien fait entendre en répondant aux sifflets du Parc à la fin du match ! Maintenant l'Ecosse est maître de son destin t l'Italie aussi, à nous de tirer profit de la confrontation entre les deux et de gagner en Ukraine comme l'a fait l'Italie (2-1) !

Les réactions de France-Ecosse (0-1) :

David Trezeguet : « Il faut accepter la défaite même si ce n'est pas évident. On a fait un bon match et les Ecossais n'ont tiré qu'une seule fois. On est conscient que si on gagne les trois prochains matches, on sera qualifiés. Le coach était fier de nous. C'est dommage parce que ce soir on a montré que l'on voulait la qualification. »

Lilian Thuram : « Ce résultat est une catastrophe puisqu'il était fondamental de gagner ce soir. Malheureusement, on prend ce but assez incroyable. A ce qu'il paraîtrait: 'c'est le football' parfois. C'est assez difficile à croire. Il y a un peu de colère, car au départ, on joue pour gagner, vous savez que c'est important pour la qualification et à l'arrivée on perd 1-0. Donc, c'est un peu normal qu'on ne soit pas très bien content après le match. C'est difficile à dire ce qui a manqué ce soir. Un but qui permette de jouer un peu plus libéré, qui oblige les Ecossais à venir... C'était un match où ils ont joué très défensif. Vous vous dites qu'à force de pousser, il va se passer une catastrophe, et il se passe la catastrophe. Ce but de 35 mètres. On garde espoir puisque la qualification n'est pas perdue heureusement. Mais, pour le moment, je n'arrive pas à me projeter dans l'avenir. Je suis sur le match et c'est une grande déception. Il y avait beaucoup d'attente, de l'envie de bien faire. On a poussé et à l'arrivée on perd 1-0. Il n'y pas de problème d'animation offensive. Simplement que ce soit à l'aller comme ce soir, on a vu une équipe de France qui avait envie de gagner, de marquer, et malheureusement, ça n'a pas joué en notre faveur. Quelqu'un qui a vu le match a bien vu que l'envie était là... Malheureusement parfois... C'est incroyable, ils ont eu une demi-occasion et c'est but. Au match aller, c'était pareil. »

Claude Makelele : « Nous ne sommes qu'à un point de l'Ecosse. A nous de faire la différence lors des derniers matches. Mais ce soir, on est déçu parce que l'on a tout fait. Les Ecossais ont 100% de réussite et nous, on n'a pas réussi à marquer de but. Mais rien n'est fait, on n'a rien à nous reprocher. La plupart des équipes jouent regroupés avec nous. L'Ecosse, quand elle joue l'Italie ou l'Ukraine, elle sort. On est plus performant offensivement, c'est peut-être pour cela. Ils essaient de nous priver d'espaces, ils ont peur de nos attaquants. Donc on est souvent en difficulté mais ce soir on a fait ce qu'il fallait. Il y a eu du jeu, de la combativité, des frappes, des occasions. Il ne faut pas être abattu. Rien n'est fait et rien n'est alarmant. Tout dépendra de nous aux prochains matches. »

Franck Ribéry : « On a fait le maximum, on a eu des occasions, des centres, des coups de pied arrêtés. Il nous a manqué le petit but qui nous aurait fait du bien. Mais on a poussé, on a joué, on les a harcelés. On a pris un petit coup derrière la tête ce soir parce que l'on ne méritait pas de perdre. On a laissé beaucoup de forces, d'énergie et on y a cru jusqu'au bout. Avec un match nul, on aurait été satisfait. C'est dommage de prendre ce but sur un tir pareil. Ils n'étaient absolument pas dangereux. Ils n'ont fait que nous attendre et procéder par contre-attaques. Maintenant, le plus important c'est de gagner les trois matches qui nous restent. Il ne faut pas calculer et ne rien lâcher. »

Mickaël Landreau : « C'était un match important et malheureusement on l'a perdu. On savait qu'il y allait avoir un bloc avec peu d'espaces. On a eu des occasions mais on n'a pas réussi à marquer et après on n'est pas à l'abri d'un but écossais, c'est ce qui s'est passé. On a essayé, mais le match a ressemblé au match aller. (A propos du but écossais) Aujourd'hui, les trajectoires des ballons sont flottantes. Je la dévie un peu et on n'a pas la réussite. C'est une frappe lourde que j'aurai préféré sortir. Mais on a notre destin entre nos mains, c'est ce qui est important ce soir. »

Julien Escudé : « On savait que c'était un adversaire redoutable. Ils ont fait le match parfait même si cela n'a pas tenu à grand chose. Ils sont restés dans le match en attendant une opportunité. On a joué l'Italie, qui était un match tactique. Là, on savait que cela allait être un combat physique. Ce soir, il nous a juste manqué un but parce qu'on a eu des occasions. Comme contre l'Italie. Les Ecossais ont été réalistes. Mais c'est difficile à encaisser. »

Jean-Pierre Escalettes (président de la Fédération française de football) : « Je ne suis pas inquiet pour la qualification. J'aurais été beaucoup plus rassuré si on avait gagné. Mais, je ne suis pas inquiet puisque la qualification ne dépend pas des autres. Elle dépend de nous. 9 points, 9 points à gagner. 3 matches. Si on les gagne, on ira en Autriche ou en Suisse (pays co-organisateurs de l'Euro). Il faut les gagner. On n'est pas tout seul. Il y a des matches entre l'Ecosse et l'Italie, l'Ecosse et l'Ukraine. Et puis, nous contre l'Ukraine. L'Ukraine est encore plus mal placée. On ne va se taper la tête contre les murs. On a fait notre jeu, on n'a pas trouvé l'ouverture, j'espère qu'on la trouvera aux îles Féroé, contre la Lituanie, et surtout en Ukraine si le match est décisif comme il risque de l'être. Le Parc n'est pas un jardin maudit. On y joue pas assez souvent pour dire qu'il est maudit, mais... des buts comme ça, qui viennent de partout et nulle part, on en a connu d'autres... C'est un coup d'arrêt inattendu. On a une possession de balle qui doit être énorme et à l'arrivée, ils la mettent au fond et nous, on ne la met pas. »

Alex McLeish (sélectionneur écossais) : « On avait besoin de beaucoup d'envie, de passion pour aborder ce match. Nous étions fantastiques quand nous franchissions la ligne médiane, mais il nous fallait quelque chose de spécial. On avait pas mal de corners, mais il nous fallait un exploit. Le but de James (McFadden) est un des plus beaux, des plus grands, des plus importants buts du football écossais. Mais pour James, je savais qu'il avait une précision extraordinaire. J'ai toujours dit qu'on pouvait se qualifier. C'est toujours possible, ça repose sur la foi des joueurs en leurs capacités. Je l'ai toujours pensé, même si on avait dans notre groupe des équipes comme la France et l'Italie. Mais rien n'est définitivement joué. Même un nul aurait été bien pour nous ce soir. Personne ne nous attendait, sauf nous (rires). Nous avons donné au public écossais un grand résultat, peut être un des plus importants du football écossais, à fêter. Je suis très fier de mon staff et de mes joueurs. J'ai déjà vécu des moments importants dans ma carrière d'entraîneur, celui là en fait partie en tout cas. Si vous avez en face de vous une équipe de France qui joue très bien, c'est que vous leur avez permis de faire ça. Là, on les a bien bloqués. On a rempli notre mission. On leur a rendu la vie difficile. »

Source: France Football