[17ème journée] Caen - Lyon

Lyon : Govou n'oublie pas Caen




Sidney Govou souhaite que les joueurs lyonnais n'oublient pas l'importance du match face à Caen samedi (17eme journée L1) avant la Ligue des Champions la semaine prochaine.
Sidney Govou, samedi Lyon se déplace à Caen. Mais avez-vous déjà la tête au rendez-vous décisif de Glasgow cinq jours plus tard ?
On prépare le match à Caen mais avec en ligne de mire Glasgow. Caen est une bonne préparation pour la rencontre suivante. On connaît l'importance du match qui précède la Ligue des champions. Même si ce ne seront pas les mêmes conditions qu'en Ecosse, on joue à l'extérieur avant donc c'est une bonne chose.

Le président Aulas a parlé de rotation. Y êtes-vous favorable ?
Le coach fera ses choix. Moi, je n'aime pas trop les rotations. Je préfère enchaîner les matchs plutôt que d'avoir du repos quand ce n'est pas nécessaire. Cette année on tourne moins. On a plus de repères.

Comment voyez-vous cette rencontre à Caen ?
On a gagné là-bas en coupe de la Ligue. Donc les Caennais auront peut-être un esprit de revanche. Pour nous, ce sera important de ne pas oublier qu'il y a Caen avant Glasgow…

Quel secteur doit travailler l'OL avant la C1 ?
On ne doit pas prendre de but à Caen. La défense sera la clé à Glasgow. On sait qu'on aura des occasions de but. Il faudra les transformer.

D'autant que les Rangers peuvent se contenter du nul…
Ce n'est pas évident de jouer le nul à domicile. En plus, ce n'est pas trop le style des Rangers. Le public la porte vers l'avant.

L'ambiance jouera-t-elle un rôle important ?
C'est excitant. On a tous envie d'y aller. C'est tellement beau ! Mais il ne faudra pas se laisser intimider. On devra être costaud dans nos têtes.

Qui aura le plus de pression ?
Glasgow. Ils sont devant nous depuis le début et ils jouent à domicile.

Source : Football365

Guichets Fermés pour SM Caen - Lyon

En 1h30, tous les billets en vente ont été achetés pour la rencontre SM Caen - Lyon. Cette rencontre se jouera donc à guichets fermés.

Source: smcaen.fr

Les confrontations Caen - Lyon en L1 :

5 Victoires de Caen
2 Matchs Nuls
1 Victoire lyonnaise

Les 8 derniers Caen - Lyon

2004/2005 04/03/2005 Caen 1 - 0 Lyon
1996/1997 24/08/1996 Caen 1 - 1 Lyon
1994/1995 08/02/1995 Caen 0 - 1 Lyon
1993/1994 03/12/1993 Caen 1 - 0 Lyon
1992/1993 02/09/1992 Caen 3 - 2 Lyon
1991/1992 18/01/1992 Caen 1 - 0 Lyon
1990/1991 10/11/1990 Caen 1 - 0 Lyon
1989/1990 24/03/1990 Caen 1 - 1 Lyon

Bilan

J G N P BP BC Diff
Caen 8 5 2 1 9 5 4
Lyon 8 1 2 5 5 9 -4

Records

Plus large victoire de Caen :
2004/2005 : 1 - 0
Plus large victoire de Lyon :
1994/1995 : 0 - 1

Source: LFP

CAEN / BRAHIM THIAM :
« Priorité à la défense »
jeudi 06 décembre 2007 - 11 h 36 - Aurélien CANOT











Leur stratégie ne payant plus, les Caennais ont un peu délaissé le ballon pour la solidité défensive. Aujourd’hui, Caen tient derrière et marque beaucoup. De retour dans l’équipe, Brahim Thiam savoure.

Brahim Thiam, comment expliquez-vous que Caen ait mis autant de temps avant de trouver son rythme ?
Nous avons entamé le championnat timidement, même si le contenu des matchs était intéressant. Nous jouions bien mais nous ne prenions pas de points, donc nous avons opté pour la solution « gros bloc défensif ». Avec l’opportunité de jouer à fond tous nos coups offensifs et d’exploiter toutes les failles adverses. Mais surtout en choisissant d’avoir une grosse base défensive et un collectif capable de travailler tout le long du match pour pouvoir sortir un résultat. C’est ce qui a fait que nous avons commencé à avoir des résultats.

Comment est apparue cette « solution » ?
Elle est venue d’une réflexion par rapport au schéma tactique que nous avions en début de saison, avec un n°6. Là, nous sommes passés à deux n°6, voire un n°6 et un n°8 qui oscille entre les deux rôles. Ça a amené beaucoup plus de monde dans l’entrejeu et beaucoup plus de stabilité défensive. Ce qui nous permet de nous projeter plus rapidement vers l’attaque, car nous récupérons les ballons un peu plus haut. C’est ce qui fait la différence.

Comment cela s’est-il traduit dans le plan du jeu ?
Nous avons abandonné un peu plus le ballon, ce qui ne fait pas partie de la philosophie du club. Mais quand on est un promu en L1, il faut d’abord essayer de préserver son but le plus longtemps possible. Nous nous sommes d’abord armés défensivement, sans mettre complètement de côté le jeu. Mais la priorité est d’avoir un bon bloc défensif. Et après, quand nous récupérons la balle, vu que nous savons jouer au ballon, nous pouvons le faire. Mais ça ne sert à rien de vouloir jouer au ballon, sans être au préalable productif au niveau des duels ou de la solidité du bloc. Avant, nous partions toujours dans l’idée de jouer du début à la fin. Alors que là, nous essayons de le faire uniquement suivant le contenu du match et son déroulement.

« On ne gagne pas un match dans le premier quart d’heure »

Le public s’en est-il plaint ?
Non, le public à Caen a toujours été très indulgent. Même quand nous perdions des matchs, il n’a jamais été très virulent envers nous, bien au contraire. En plus, nous continuons quand même à faire du jeu, même si c’est d’une manière différente. C’est plus un jeu dosé en fait. Nous ne cherchons plus à faire du jeu dès la première minute. Nous nous appliquons à bien nous mettre en place au début du match et ensuite à développer du jeu quand l’occasion se présente.

En écoutant votre discours, on pourrait croire que Caen ne gagne ses matchs que sur le plus petit des scores. Or, ce n’est pas du tout le cas actuellement…
Oui, car il y a deux cas de figure : ne pas faire de jeu du tout et se contenter d’un 1-0 ou être solide et compact mais continuer quand même à développer du jeu quand vous en avez la possibilité. C’est cette dernière solution qui nous permet d’avancer à petits pas. Nous avons quand même des bases qui nous permettent de développer du jeu.

Avez-vous également perçu un changement dans le contenu des entraînements ?
Non, il n’y a pas eu de changement. C’est vraiment une application par rapport au match. C’est le jour du match que notre prise de conscience collective nous fait avoir des contenus intéressants. Que nous nous entraînions d’une façon ou d’une autre ça ne changera rien, mais nous effectuons certaines choses plus que d’autres dans notre manière d’aborder les matchs. De toute façon, on ne gagne pas un match dans le premier quart d’heure, donc ça ne sert à rien de partir la fleur au fusil en voulant jouer à tout va. Il faut d’abord se mettre bien en place et gagner des duels. Et le reste vient ensuite.

« Le temps m’a donné raison »

Le retour en forme de l’équipe correspond plus ou moins avec votre réapparition dans le onze de départ. Est-ce à dire que vous vous êtes acclimaté plus vite que les autres à ce nouveau système ?
Disons surtout que je m’inscris dans l’évolution collective de l’équipe. Mais c’est vrai que quand on est défenseur et que l’on a deux n°6 devant soi, on est un peu moins attaqué de plein fouet, car les attaques adverses sont coupées un peu plus tôt qu’avec un seul n°6. Ça nous permet d’être bien compact avec les milieux, bien au marquage et moins livré à nous-mêmes. Donc ça se traduit forcément par de meilleures performances.

A un moment, on ne donnait pourtant plus très cher de votre peau au Stade Malherbe ?
Ecoutez, c’est une bonne chose de faire partie de cette équipe qui obtient de bons résultats. Je n’avais pas trop joué au début, j’avais rejoué ensuite mais j’avais eu la malchance de me blesser. Et comme l’équipe tournait bien, j’ai attendu mon tour. Pour l’instant, ça va bien, il n’y a pas de raison que ça change. J’ai fait preuve de patience, sachant que je fais partie des joueurs qui jouent moins. J’ai 33 ans et encore beaucoup de foot dans les jambes, donc je n’ai pas envie de passer six mois à jouer trois, quatre matchs. Quand vous ne jouez pas et que vous sortez comme moi de deux saisons pleines ici, c’est difficile à vivre au quotidien. Il n’y a pas de grands coups de gueule à avoir, il faut juste se poser les bonnes questions.

Quelles questions ?
J’ai eu une discussion à ce sujet-là avec les responsables du club, afin de savoir si j’étais considéré ou pas et si l’on avait encore besoin de moi. C’est sur ce rapport humain-là que la situation était un peu ambiguë pour moi. A partir du moment où elle s’est clarifiée de vive voix avec les intéressés, il n’y a plus eu de problèmes. Le temps m’a donné raison ainsi qu’aux personnes qui m’avaient accordé leur totale confiance. Car aujourd’hui, on voit que je joue et qu’il n’y a aucun problème. Je fais partie d’une équipe qui fonctionne bien, donc il n’y a pas de raison de changer l’équipe. En plus, je me sens super bien. Physiquement comme psychologiquement. J’avais un retard au niveau de la compétition et l’envie de me rattraper, donc j’essaie de tout donner à chaque match pour satisfaire et le coach et moi-même à chaque match. Pour l’instant, ça se passe super bien.

Source: Football365

En espérant revivre le même scénario qu'il y a trois ans avec une victoire normande face au lyonnais (Mazure)...

Caen : Le groupe face à Lyon





Franck Dumas a retenu un groupe de 18 joueurs pour la rencontre à Lyon (17eme journée). Il a reconduit le groupe vainqueur à Paris.

Le groupe caennais
Planté, Costil - Hengbart, Sorbon, Seube, O.N'Diaye, Thiam, Boucansaud - Eluchans, R.Gomis, Nivet, Proment, Deroin, Florentin - Jemaa, Toudic, Gouffran, Grandin,

Blessés : Svensson (dos), Leca (reprise), Mazure (cuisse), Mu.Traoré (convalescence), Compan (reprise), Samson (reprise)
Suspendu : Aucun
Choix de l'entraîneur :Quellier, Raineau, S.Zubar, Lemaître, Thébaux

Source : Football365

CAEN / VINCENT PLANTÉ :
« On n’est pas des branques ! »











Auteur d’une grosse partie à Paris, le portier normand Vincent Planté assure accueillir le leader lyonnais sans pression. Il aimerait également que son équipe soit considérée à sa juste valeur.

Vincent Planté, pendant longtemps, le générique de la LFP mettait en scène le but d’Essien contre vous. N’était-ce pas trop usant à la longue ?
Quelque part, c’était assez marrant quand on est descendus en Ligue 2. Et puis des amis me disaient : « Arrête de prendre toujours le même but… » (rires)

Avec 12 buts au compteur, Karim Benzema apparaît comme la nouvelle terreur des surfaces en France. Avez-vous étudié son jeu ?
J’essaie de faire un travail sur moi. C’est déjà pas mal ! Si je devais observer chaque attaquant, je n’en finirais pas ! Les duels se jouent à l’instinct. Il n’y a pas de vérité. Chaque gardien sait que Karim est capable de tout.

Et les coups francs de Juninho, sont-ils une hantise pour vous ?
Un coup franc de Juninho, c’est toujours quelque chose de particulier. Mais si on évite de faire des fautes à trente mètres de nos buts, il n’y aura aucun souci. On l’avait fait il y a trois ans à la maison, et on l’avait emporté 1-0. Sur sa frappe, il met pas mal d’effet, et avec des ballons de plus en plus légers, les gardiens ne sont pas avantagés. Le tout est de partir au dernier moment.

En l’emportant à Paris, abordez-vous ce match l’esprit plus libéré ?
C’est vrai que le match de Lyon ne sera que du bonus pour nous. On ne pensait pas prendre trois points au Parc. On était venus pour en glaner un. Maintenant, à nous d’acquérir le maintien le plus vite possible.

Avez-vous craint un instant de devenir la première équipe visiteuse défaite au Parc ?
Si on avait perdu, les gens auraient dit : « C’est logique. » Là, on ne dit pas que Caen a gagné, mais que le PSG a perdu. On savait déjà ce qui allait sortir dans les journaux. C’était déjà pareil contre Bordeaux. Je trouve cela dommage, car on n’a pas une équipe de branques ! On produit du jeu et on mériterait plus de considération.

Sur un plan personnel, vous enchaînez les bonnes prestations. Pensez-vous franchir un palier cette saison ?
En tout cas, je travaille pour ça. En ce moment, j’ai plutôt la réussite et la baraka. Mais on n’est jamais à l’abri d’une boulette. On l’a vu avec Landreau et Frey en équipe de France.

Source: Football365

Dumas : «Très fiers»

Franck Dumas, l'entraîneur de Caen, arborait un large sourire en salle de presse, samedi après la victoire de ses protégés contre Lyon (1-0). «On a toujours été cohérent et on n'a jamais craqué, a-t-il déclaré. On a tenté notre chance et plus provoqué que lors de notre match de Coupe contre l'OL où j'étais resté sur ma faim. Je tire un grand coup de chapeau à mes hommes. Après le but, on a continué à jouer pendant dix minutes et on les a peut-être assommés même s'ils se sont réveillés après. Je ne sais pas s'ils avaient la tête à Glasgow, mais il ne faut pas minimiser la performance caennaise. Les joueurs sont très fiers de ce qu'ils ont fait ce soir, mais travailler caché, cela ne me dérange pas. Je ne pense pas qu'on ait été pris de haut depuis le début, mais en ce moment, jouer Caen c'est difficile pour nos adversaires. Peut-être que notre crédibilité va être un peu plus forte».

Son homologue lyonnais, Alain Perrin, qui avait décidé de laisser ses cadres sur le banc, espérait pourtant mettre ses troupes en confiance avant de se rendre à Glasgow, mercredi. «On venait pour faire un autre résultat et se mettre en confiance car à Glasgow, le contexte sera encore plus difficile, a-t-il avoué. Non, on n'avait pas déjà la tête ailleurs, mais on est tombé sur une équipe valeureuse et déterminée. Après, quand Caen menait, c'était plus facile pour eux de se regrouper. Ils nous ont montré beaucoup de générosité et ce résultat n'est pas immérité. La Ligue des champions, c'est un cran au-dessus mais en pleine possession de nos moyens, on a montré ce qu'on savait faire. L'énervement à la fin est une bonne réaction. Cela montre que les joueurs avaient toujours envie de gagner».

Source: France Football