Marseille

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Sans surprise, Samir Nasri ne figure pas dans le groupe olympien retenu par Albert Emon pour disputer, samedi à Strasbourg, le premier match de la saison de L1. Le jeune meneur s'est fait une entorse de la cheville il y a un mois. Il est «trop juste», a déclaré l'entraîneur phocéen Albert Emon. Il restera à Marseille. Le groupe, bâti après une ultime séance à huis clos, ne compte par ailleurs aucune surprise. Wilson Oruma, que l'OM est prêt à céder en cas d'offre, n'en fait pas partie.

Le groupe de Marseille : Carrasso, Mandanda - Beye, Taiwo, Givet, Rodriguez, Faty, Bonnart, Zubar - Cana, Cheyrou, M'Bami, Ziani, Valbuena, Granic, Zenden - Niang, Cissé, Arrache.

Source : France Football

Nasri «normalement» titulaire

Interrogé en marge du dernier entraînement de l'OM, vendredi soir à huis clos, Albert Emon a indiqué que Samir Nasri serait «normalement» titulaire. «Ce serait une très bonne nouvelle et Samir en a très envie, a-t-il déclaré sur le site officiel du club olympien. On va prendre une décision incessamment sous peu. Ce serait bien qu'il joue dès le début du match. Il peut changer le jeu et être le point intermédiaire avec Djibril Cissé». Victime d'une entorse à la cheville le 7 juillet, Nasri a reçu jeudi le feu vert médical pour reprendre la compétition. Marseille accueille Rennes à 20 heures, samedi.


Source: france football

En quête d’un attaquant pour soutenir Djibril Cissé, les dirigeants marseillais ont jeté leur dévolu sur le Niçois Matt Moussilou. Un choix inattendu vu les récentes performances de l’ancien Lillois.

« On va trouver quelqu’un rapidement. Peut-être même pour dimanche. » Pape Diouf n’avait pas menti. L’OM va en effet enregistrer dès jeudi l’arrivée de son nouvel attaquant : Matt Moussilou. Mardi soir, à la veille de retrouver Valenciennes à Nungesser, les dirigeants marseillais ont discuté jusque tard dans la nuit à leur hôtel. L’objectif était de se mettre d’accord sur le nom du renfort offensif qu’il fallait à Marseille après deux premiers matchs très maigres dans ce domaine. On s’attendait à ce que l’OM annonce l’arrivée du Malien Bagayoko, du Belge Pieroni ou du Suédois Berg. Mais c’est le Niçois Moussilou (en tout cas dans un premier temps) qui sera le fameux complément de Djibril Cissé souhaité par le club.

Moussilou sera jeudi à Marseille pour y passer la traditionnelle visite médicale et y signer son contrat. Un prêt jusqu’à la fin de la saison assorti d’une option d’achat pour l’actuel pensionnaire de l’OGC Nice. Mais surtout une arrivée peut surprendre. Difficile en effet de comprendre pourquoi l’OM, aux abois offensivement depuis la reprise, a porté son dévolu sur un Moussilou bien loin ces derniers temps de ce qu’il avait pu brièvement démontrer au LOSC. Depuis deux années phares où le Parisien de naissance, régulièrement utilisé dans le onze lillois, avait inscrit plus de vingt buts et faisait peur à tous les gardiens, Moussilou n’a fait que décevoir.

N’ayant à l’esprit que le Moussilou version LOSC, Nice n’avait pourtant pas hésité la saison dernière à investir quatre millions d’euros (record du club) pour s’attacher les services du buteur d’origine congolaise. Mais chez les Aiglons (19 apparitions, aucun but), Moussilou n’a pas su reprendre son envol. Expérience ratée également chez les Verts (seulement trois buts en 19 matchs) où il est prêté en janvier dernier avant de revenir sur la Côte d’Azur cet été, les dirigeants de l’ASSE n’ayant pas souhaité lever l’option d’achat. Parfaitement conscient de ce passage à vide qui commence à devenir très long, Moussilou, dont ne voulaient plus entendre parler les supporters niçois, ne s’attendait pas à ce qu’un club comme l’OM lui tende sa perche. « Honnêtement, je ne pensais pas être contacté par Marseille », avoue-t-il dans Nice Matin. L’opportunité de se rappeler aux souvenirs du bon vieux temps est en effet inespérée pour Moussilou. Mais en cas de nouvel échec, ce sera pratiquement la fin.


source : mercato365

L'équipe-type de l'OM, pour la saison en cours :

Le président marseillais Pape Diouf a confirmé Albert Emon dans ses fonctions d'entraîneur de l'OM, au moins pour le match de Ligue des Champions face à Besiktas.

Mardi face au Besiktas d'Istanbul pour le début de la Ligue des Champions, l'entraîneur marseillais sera bien Albert Emon, confirmé dimanche midi pour cette rencontre dans ses fonctions par Pape Diouf.

Source: Football365

Marseille : Gerets remplace Emon et la récation de Diouf

Marseille a annoncé mercredi soir via son site internet que le Belge Eric Gerets va succéder à Albert Emon au poste d'entraîneur du club phocéen.

Marseille a fait son choix. Après plusieurs jours d'hésitation avec diverses pistes, c'est finalement Eric Gerets qui succédera à Albert Emon au poste d'entraîneur. Agé de 53 ans, le Belge était aux commandes de Galatasaray la saison passée. Il effectuera ses débuts sur le banc le 3 octobre, en Ligue des champions à Liverpool.

Sur le site de l'Olympique de Marseille, le président du club, Pape Diouf, livre son sentiment après le limogeage d'Albert Emon, remplacé par le Belge Eric Gerets.

Citation :

Avant d'évoquer la raison pour laquelle il a décidé de faire confiance à Eric Gerets, Pape Diouf revient sur le site de l'OM sur l'émotion qui l'habite à l'heure de se séparer d'Albert Emon. « C'est une décision difficile à prendre au regard de l'amitié qui nous lie à Albert Emon et du travail accompli. Nous l'avons mûrement réfléchie et ce n'est pas sans tristesse que nous la prenons. Mais Albert connaît trop bien le club pour ne pas comprendre notre décision. Et je souhaite qu'il continue à apporter au club sa passion et son expérience comme il le fait déjà depuis tant d'années » déclare le président marseillais sur le site du club avant d'évoquer la prise de commandes du Belge Eric Gerets.

« L'équipe a aujourd'hui besoin d'un nouvel élan. Eric Gerets est l'entraîneur qui peut nous l'apporter tout en s'inscrivant dans la continuité du travail important réalisé par la direction sportive depuis près de trois saisons. Son expérience et son parcours, aussi bien en Belgique, au Pays-Bas, en Allemagne ou en Turquie, sont des atouts qui aideront notre club à atteindre les objectifs qu'il s'est fixé. »

Source: football365

Le bon coup de Valbuena

Grâce à un superbe but de Valbuena, Marseille a obtenu une victoire très importante pour la confiance et en vue de la qualification. Le travail d’Erik Gerets a porté ses fruits mercredi. Il faut que cela dure.

Le public marseillais a longuement fait la fête à Anfield. Alors que quelques Reds sacrifiaient à un décrassage sur la pelouse, les 1 800 fans pouvaient chanter. Quoi de plus normal sur les terres des Beatles. Après un début de saison frustrant, ils pouvaient s’époumoner : Marseille devient la première équipe française à gagner ici. Si certains demandent encore la démission des dirigeants (car c'est beaucoup plus amusant, en chantant), ils pourront accorder à ces derniers que le choix de Gerets aura été le bon. Au moins sur ce match. Le coach belge a en effet su motiver ses troupes : « Le coach nous a mis en confiance, a indiqué Mamadou Niang sur Canal+. Il venait ici pour gagner et il a dit que ceux qui venaient pour perdre ou faire match nul pouvaient rester chez eux. »

Un discours qui a été entendu. Mieux que ça, il a été écouté. Liverpool a dû attendre le dernier quart d’heure pour être dangereux alors que l’OM s’est créé rapidement des occasions devant le but grâce à l’excellent travail d’un Niang, titularisé en pointe en raison de la légère blessure de Djibril Cissé. Restait ensuite à concrétiser : pour cela, l’OM a un homme clé. Mathieu Valbuena. Déjà buteur en or contre Saint-Etienne en fin du dernier championnat pour obtenir la deuxième place, il a récidivé en Angleterre. « Je suis très heureux car c’est mon premier but en C1. C’est une victoire très importante pour Marseille à Liverpool. J’essaie de l’envelopper, il y a de la réussite, elle va en lucarne » commente l’ancien joueur de Libourne sur TF1.

Le petit trublion (1m67, 1er match en Ligue des Champions, une seule titularisation cette saison en L1) fait fort. Car au-delà de sa portée historique et psychologique, ce but magnifique a une incidence mathématique. Avec six points, l’OM - mal en point en championnat - peut vraiment croire à ses chances dans cette épreuve renie qu'est la Champion's League. « On est premier, c’est magnifique, a ajouté Valbuena au micro de Romain Del Bello sur TF1, après Besiktas, gagner à Liverpool n’est pas donné à tout le monde. On a été solide, on a formé un bloc. On a gagné avec la manière en plus, c’est très important. » Important car la confiance va revenir quelques jours sur La Commanderie : « Ça va nous relancer, ça fait plaisir », continue Valbuena qui n’oublie pas de passer un merci appuyé à José Anigo. Le directeur sportif était venu le chercher à Libourne il y a un peu plus d’un an. Si les supporters contestent la gestion d’Anigo, ils pourront quand même le remercier pour le recrutement d’un sauveur nommé Valbuena qui à Saint-Etienne ou à Liverpool leur aura donné bien du bonheur.

Source: Football365

Une saison galère jusqu’au bout ?

Embourbé dans les profondeurs du classement et encore tenu en échec samedi face à Lorient, l’Olympique de Marseille vit une saison douloureuse. Entre rares coups d’éclat et sérieux coups de pompe…


Les raisons d’espérer

Le potentiel existe
A l’orée de la saison, tous les pronostiqueurs plaçaient l’OM parmi les équipes de tête. Les plus kamikazes osaient même ériger les Phocéens en favoris capables de damer le pion à Lyon. Le potentiel, Marseille le possède sans aucun doute. Il l’a dévoilé à quelques reprises cette saison, notamment à Liverpool. Cette prestation ne peut pas rester sans lendemain. Et les Marseillais savent le chemin qu’ils doivent emprunter pour renouer avec les succès.

Le travail de Gerets porte ses fruits
Depuis son arrivée, Eric Gerets a tout repris à zéro ou presque. Il a imposé sa griffe, défini de nouvelles règles et misé sur la discipline. Un changement dont avait besoin le groupe marseillais. « On avait besoin d’être recadrés », assurait récemment Lorik Cana. Féru de tactique, le technicien belge impose de longues séances à ses ouailles afin de leur faire ingurgiter ses principes. A Liverpool, cela a porté ses fruits. C’est également le cas à certains moments. Gerets a également su remobiliser la quasi-totalité du groupe. Précédemment, certains bénéficiaient de passe-droits. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. La place dans le onze de départ se gagne désormais à l’entraînement.

Une série changerait tout
Le principal écueil auquel se cognent les Marseillais se nomme continuité. Ils ne parviennent pas à enchaîner les résultats positifs en championnat. Jusqu’ici, la seule série positive réalisée l’a été entre la 4eme et la 5eme journées. L’OM a empoché quatre points face à Nancy et Caen. Le reste du temps, le club a été rattrapé par une inconstance chronique et presque maladive. Et pourtant, une série changerait tout. Elle ramènerait l’OM à la surface. Les plus optimistes estiment que la troisième place, pourtant distante de treize points, reste envisageable.

Un mental fort à peaufiner
A Sochaux, l’OM a terminé la partie avec le moral dans les chaussettes. Les troupes de Gerets se sont battues elles-mêmes et ne sont pas parvenues à tenir le score après l’avoir ouvert. Contre Metz, trois jours plus tard, elles auraient pu sombrer, d’autant que leurs tentatives se sont longtemps heurtées sur un Marichez omniprésent. Mais Cissé et compagnie n’ont jamais renoncé et ils se sont battus. Même lorsque Metz a égalisé dans le dernier souffle de la partie, ils n’ont pas baissé la tête et ont trouvé les ressources pour s’imposer aux tirs au but. Certains y voient un signe.

Les raisons d’être inquiet

Un calendrier chargé pour un effectif limité
Samedi face à Lorient, l’OM a disputé son cinquième match en deux semaines. Le marathon est loin d’être terminé puisque jusqu’au 11 novembre et le déplacement à Lyon, deux autres rencontres jalonneront le calendrier provençal, dont une partie sans doute décisive et éreintante de Ligue des Champions mardi à Porto. C’est beaucoup trop pour un tel effectif qui tire la langue à la moindre répétition des efforts. Si certains postes sont doublés, ce n’est pas le cas de tous. Et à la moindre avarie (blessure de Rodriguez par exemple), le bel édifice se lézarde. La prolongation contre Metz n’a rien arrangé. « On aurait pu éviter cette fatigue vu les échéances qui nous attendent », déplore Lorik Cana.

La poisse leur colle aux basques
Des buts marqués contre leur propre camp, des penalties ratés… L’OM est actuellement happé dans une spirale négative. Tous les éléments se liguent contre le club phocéen. Et malheureusement, lorsque rien ne sourit, la tendance reste souvent la même. Le match contre Metz, en Coupe de la Ligue, en est la parfaite illustration. Mais cette fois-ci, il s’est soldé par un résultat positif. Cette poisse, les Marseillais doivent la chasser afin d’entamer un cycle positif. A eux de provoquer la réussite.

Trop attendre que ça tourne
A l’issue de la rencontre de samedi dernier à Sochaux, Frédéric Hantz a résumé l’opinion générale : « L’OM ne descendra pas en Ligue 2. La qualité des joueurs et le jeu qu’ils sont capables de proposer font qu’ils vont se reprendre. Ils ont pris trop de retard pour terminer dans les cinq premiers mais ils termineront dans les dix. » Un sentiment largement partagé mais qui peut se révéler dévastateur. Croire que l’on ne peut pas descendre revient à négliger la réalité (« On n’est pas à notre place », entend-on fréquemment à la Commanderie) et à consentir moins d’efforts. Dans cette situation, le talent ne suffit pas. L’aspect mental est primordial.

Des tensions au sein du groupe
Le groupe marseillais n’est pas le plus bel exemple d’une union sacrée. Ainsi, les mauvais résultats aidant, des tensions naissent régulièrement. Lors d’une rencontre avec une partie des supporters il y a quelques semaines, Lorik Cana a admis à demi-mot que l’ambiance au sein de l’effectif était loin d’être exceptionnelle. Tous ne tirent pas dans le même sens. Les ego se révèlent forts, les prises de bec également, ce qui produit des étincelles. Seules les victoires pourraient les éteindre.

Fabrice LAMPERTI (But! Marseille)

Dure défaite pour Marseille hier contre le Milan AC.

Le vieux briscard de Milan Pippo Inzaghi a encore frappé hier contre l'OM.

Son doublé permet à Milan de s'imposer alors que Marseille a dominé toute la rencontre. Quel dommage pour l'OM qui avait un coup à jouer. Il faut que Marseille travail la finition offensive car c'est à cause de ce défaut que l'OM n'a pas gagné.

On verra si Marseille a progressé lors du prochain match de Ligue des Champions