Série A

Après une année noire pour le football italien et l'affaire des matches truqués, le football reprend ses droits dans le championnat des Champions du Monde. Les mythiques Juventus et Napoli sont remontés et tenteront de retrouver leur grandeur passé.

L'Inter et son effectif plétorique, le Milan AC, champion d'Europe sortant, la Roma de Fransceco Totti ainsi que la Juventus, déjà de retour, devraient se livrer une lutte sans merci pour le titre.

Les outsiders semblent se trouver parmi la Lazio Rome (3ème l'an dernier), Palerme, la Fiorentina ou encore Napoli qui a un budget réservé aux transferts de 100 M€ !!

A une semaine de la reprise, l'AS Roma a remporté la Supercoupe d'Itlaie à San Siro chez l'Inter de Milan, avec un but de De Rossi ! Une victoire mérité pour une équipe qui a dominé les débats...

La suite dans une semaine...

Magnifique victoire Romaine la-bas a San Siro est qui prouve bien qu'il faudra encore et toujours les prendre au serieux pour la victoire finale

Italie: un retour à la normale, l'Inter favori
(Yahoo.fr)

ROME (AFP) - Le championnat d'Italie, qui redémarre samedi et dimanche, revient à la normale, délesté des sanctions pesantes du scandale des matches arrangés, et augure d'une lutte serrée entre l'Inter, tenant du titre et favori N.1, l'AC Milan champion d'Europe ainsi que l'AS Rome.

Retour à la normale. Le scandale des matches arrangés avait bouleversé la précédente édition du championnat avec la Juventus reléguée en Serie B ainsi que quatre clubs sanctionnés de points de pénalité: AC Milan, Lazio, Fiorentina et Reggina. Si cela n'enlève rien à la formidable campagne menée par l'Inter (1 seule défaite en 38 journées), seule la Roma et Palerme avaient pu, un temps, opposer de la résistance. Cette année, avec la remontée immédiate de la Juve, la lutte s'annonce nettement plus serrée, voire acharnée.

Favoris. Ils sont trois à se détacher du lot: l'Inter, l'AC Milan et la Roma. Le tenant du titre, favori N.1 désigné par tous ses adversaires, a misé sur la stabilité, recrutant principalement le défenseur roumain Chivu et l'attaquant hondurien Suazo. Ce dernier est venu garnir une attaque déjà extrêmement fournie en buteurs avec Adriano, Ibrahimovic, Crespo, Cruz et Recoba. Si l'Inter retrouve son efficacité et sa maîtrise de la saison dernière, il sera extrêmement dur à battre. La stabilité, c'est également ce qui caractérise l'AC Milan champion d'Europe. Exception faite du milieu brésilien Emerson, venu du Real Madrid, le club rossonero compte sur ses inamovibles cadres Kaka, Gattuso, Pirlo, Maldini, Nesta & Co. Vice-championne, l'AS Rome se repose elle sur son capitaine et meilleur buteur Francesco Totti, et espère répéter ses coups d'éclats de la saison passée (victoire 3-1 face à l'Inter à San Siro) tout en se montrant plus régulière pour aspirer au titre.

Outsiders. La Juve, dont l'effectif a été bouleversé au cours de l'été, refuse de songer d'ores et déjà au scudetto. Mais forte de l'expérience des Buffon, Del Piero, Nedved et autre Trezeguet, elle vise au moins une qualification pour la Ligue des champions. Autre outsider: la Fiorentina qui, malgré le départ de Luca Toni, compte sur sa nature offensive pour faire la différence. Palerme et la Lazio ont également des arguments à faire valoir et lutteront certainement pour une place européenne. Quant au mythique club de Naples, revenu en deux ans de la Serie C (3e div.), son formidable public peut le pousser à faire des miracles.

Stars. Certes, le champion du monde Luca Toni est parti au Bayern Munich, imité par quelques espoirs comme les Italiens Rossi (Villarreal/ESP) et Bianchi (Manchester City/ENG). Mais, globalement, la Serie A a conservé ses stars, à commencer par la plus prestigieuse d'entre-elle, Kaka, favori pour le prochain Ballon d'Or. Mais le fabuleux brésilien n'est pas seul, et côtoiera son compatriote Ronaldo à l'AC Milan, Ibrahimovic et Vieira à l'Inter, Totti à la Roma et Buffon à la Juve.

Passion. Ce n'était plus arrivé depuis 12 ans: la Serie A va à nouveau vivre au rythme des derbies de quatre grandes villes: Rome (AS Rome-Lazio), Milan (Inter-AC Milan), Gênes (Genoa-Sampdoria) et Turin (Juventus-Torino). Soit huit confrontations qui s'annoncent brûlantes.

Ambiance. Quelques mois après le scandale des matches arrangés, le football italien avait pris un nouveau coup sur la tête en février avec la mort d'un policier lors d'affrontements contre des supporteurs en marge du derby sicilien Catane-Palerme. L'émoi provoqué par la tragédie a conduit les autorités à agir. Sous peine de matches à huis clos, le gouvernement a notamment forcé les stades à se rénover pour se conformer à des normes de sécurité (vidéosurveillance, tourniquets, zones de filtrages...). Cela ne garantit rien à 100%, mais les risques d'incidents sont en théorie réduits.

Samedi 25 août:

(16h00) Lazio Rome - Torino
(18h30) Juventus Turin - Livourne

Dimanche 26 août:

(13h00) Fiorentina - Empoli
Genoa - AC Milan
Inter Milan - Udinese
Naples - Cagliari
Parme - Catane
Reggina - Atalanta Bergame
Sienne - Sampdoria Gênes
(18h30) Palerme - AS Rome

moué le championnat d'italie est certes tres bon , mais avec les affaires judiciaires celui ci parait moins attrayant a mon avis bien sure!!

et quel est votre avis su le champion, ou ce championnat ?

Perso c'est pour moi, le meilleur championnat au monde ! Les deux Milan, la Roma, la Juve et même d'autres équipes comme Naples ou la Fiorentina, ont vraiment marqué à leur époque ! Et puis le chjampionnat sera plus serré que jamais !

La 1ère journée, a vu la Roma (à Palerme), la Juve (contre Livourne) et le Milan (à Gênes) gagner ; tandis que l'Inter et la Lazio calaient tous deux à domicile !

(Forza Roma !!! )

Les déclarations de l'entraîneur bianconero, Claudio Ranieri, aux micros de Radio anch'io Sport :

"La Roma est une valeur sûre, et en ce moment, ils déploient le plus beau jeu d'Europe. Ils ont un duo incroyable au milieu de terrain avec De Rossi et Aquilani.

Que des entraîneurs du cru!

Après la pause internationale, le championnat d'Italie entame sa troisième journée ce week-end. L'occasion de se pencher sur l'une des ses plus marquantes particularités : l'absence d'entraîneurs étrangers.

C'est l'un des effets collatéraux de la démission de Didier Deschamps du banc de la Juve en mai dernier : le Français parti, plus aucun technicien étranger n'était répertorié à la tête d'une équipe de la péninsule, que ce soit en Serie A ou Serie B. C'était le cas au terme de la saison 2006-07 et ça l'est toujours aujourd'hui. Rien d'étonnant, pourrait-on se dire puisque l'on est au pays des champions du monde. Des champions du monde guidés par un coach italien -pardon « allenatore » !- en la personne de Marcello Lippi. Sauf qu'il s'agit d'un phénomène vraiment récent. Parmi les mythes du passé ne compte-t-on pas l'Argentin Helenio Herrera, le Suédois Nils Liedholm, le Tchèque Vycpalek ou le Yougoslave Vujadin Boskov ? C'est juste. Dans les années 50 ou 60, il n'était pas rare que plus d'un tiers de la Serie A soit dirigée par des entraîneurs non-italiens. Il y a dix ans encore, leur présence était massive. Ainsi, on en dénombrait pas moins de sept en 1996-97 : l'Uruguayen Perez à Cagliari, l'Argentin Carlos Bianchi puis le Suédois Liedholm à la Roma , l'Uruguayen Tabarez au Milan AC, le Roumain Lucescu à la Reggiana, le Suédois Eriksson à la Sampdoria, l'Anglais Hodgson à l'Inter.

Depuis, leur contingent est allé en décroissant. Jusqu'à disparaître. L'ultime en Serie A est Rudy Völler, passé à la Roma en 2004-05 ; pour la Serie B , c'est donc Deschamps qui a fait office de « dernier des Mohicans ». Cet état de fait n'a pas l'air de surprendre Dino Zoff, lui même entraîneur dans le passé à la Juve , à la Lazio , ainsi qu'en sélection d'Italie, mais aussi président de club (Lazio) et donc parfaitement en mesure de comprendre le mécanisme d'ensemble qui porte au choix d'un entraîneur. « On a fini par se rendre compte en Italie que nos entraîneurs sont probablement les meilleurs dans l'absolu. Dans le passé, la tendance à privilégier un technicien étranger était due, c'est vrai, aux résultats obtenus dans leurs clubs d'origine, mais aussi, il ne faut pas se le cacher, à un aspect «exotique» qui pouvait plaire aux médias et aux supporters. A la longue, les présidents de clubs ont constaté que les entraîneurs italiens étaient plus aptes à supporter l'énorme pression qu'il y a dans le Calcio. » Pour Carlo Ancelotti, le coach du Milan AC élu entraîneur de l'année par l'ESM, le groupement de magazines sportifs européens, « on reconnaît surtout le sérieux, le souci du travail tactique et psychologique des techniciens italiens. » Une question de culture ? Peut être. D'ailleurs, les entraîneurs étrangers qui ont eu un gros succès en Italie sont ceux qui y ont travaillé longuement (Eriksson, Boskov, Herrera), voire s'y sont installés définitivement (Vycpalek, Liedholm). Quand ils n'ont pas été carrément formé dans la péninsule et ne possèdent plus aujourd'hui que le seul passeport italien : Zdenek Zeman, la saison dernière à Lecce et aujourd'hui en stand-by.

Un chiffre intéressant : au cours des vingt dernières années, seulement deux Scudetti ont été remporté par des équipes dirigées par des étrangers, la Sampdoria championne d'Italie sous la coupe de Boskov en 1991 puis la Lazio d'Eriksson en 2000. Deux triomphes pour des dizaines d'échecs, comme ceux retentissants de Tabarez au Milan AC et de Carlos Bianchi à la Roma en 1996-97, de Platt à la Sampdoria en 1998-99, de Terim au Milan AC, de Passarella à Parme ou d'Hodgson à l'Udinese en 2001-02. Un dernier facteur empêche souvent les clubs italiens de recruter des entraîneurs à l'étranger : les salaires. Seuls le Milan AC et l'Inter peuvent se permettre de débourser 3 à 4 ME par an. Et c'est bien le tarif pour attirer un Eriksson ou un Rijkaard.

La Serie A et la Serie B sans étranger, mais aussi avec des techniciens toujours plus jeune. C'est l'autre phénomène que l'on constate. Les vétérans sont soit mis de coté (Zoff), soit ils ont choisi de passer à autre chose (Lippi, Sacchi et Capello consultants TV), ou encore partis à l'étranger (Trapattoni). Certains, tels Zaccheroni et Zeman, tardent à se voir confier de nouvelles missions. Ces apôtres du jeu de zone et du pressing tout-terrain sont apparemment passés de mode. A l'heure actuelle, le football italien se gargarise plutôt de l'oeuvre de Delio Rossi à la Lazio ou de Luciano Spalletti à la Roma. Pour ne pas parler des cadors Mancini (Inter) et Ancelotti (Milan AC). Résultats et qualité de jeu à l'appui, comment leur donner tort ?

Source: France Football

Vainqueur sur le terrain de la Reggina (2-0) et profitant du faux-pas de la Juventus de Turin à domicile (0-1 face à l'Udinese), la Roma occupe désormais seule la tête du classement. Et dimanche, un Roma-Juve est au programme de la 4e journée...

Au bonheur de Juan !Ce n'est pas encore une échappée, mais déjà une belle accélération. Après trois journées, la Roma, victorieuse de la Reggina (2-0), se retrouve seule à la première place du championnat d'Italie, la défaite de la Juve chez elle lui ayant permis de réaliser la bonne affaire du dimanche. La Roma accélère, comme ça, sans avoir l'air d'y toucher. Les plus critiques des observateurs diront que les Giallorossi n'ont pas développé ce week-end le jeu flamboyant qu'on leur connaissait. Mais ce n'est qu'un détail. Car un succès sur le terrain de la Reggina, ça vaut son pesant d'or. La saison passée, par exemple, les Calabrais n'ont perdu que quatre matches de Serie A sur leur terrain fétiche du Granillo alors qu'ils luttaient jusqu'à la dernière journée pour ne pas descendre. Aujourd'hui, cependant, il n'y a pas eu photo entre eux et la Roma. Nets vainqueurs (2-0), les Giallorossi occupent en solitaire la tête du classement, un événement qui ne leur était plus arrivé depuis janvier 2004. Double satisfaction : le but qui a fait la différence, en début de seconde période, est l'oeuvre de Juan. Un but superbe, une sorte de mixe entre talonnade et intérieur du pied droit, qui a rendu fou de joie le défenseur brésilien. Et dire que Spalletti hésitait à le titulariser à cause d'une douleur au mollet survenue avec la Seleçao, pendant la trêve internationale. Juan, qui disputait là son premier match dans le onze de départ de la Roma depuis qu'il a débarqué de Leverkusen, a ainsi donné de belles garanties à son coach, Luciano Spalletti, pour son utilisation mercredi, en Ligue des Champions, face au Dynamo Kiev. Un Spalletti qui, classement oblige, n'a que modérément fait tourner son effectif, seul Panucci étant laissé au repos.

La Juve stérile ! La Roma s'est donc installée à la première place de la Serie A à la suite de la défaite à domicile de la Juve face à l'Udinese (0-1). Le buteur du match n'étant autre qu'Antonio Di Natale, le héros de Kiev avec la sélection (voir l'homme du week-end, demain sur francefootball.fr ). Après deux succès (5-1 contre Livourne, 3-2 à Cagliari), les Bianconeri ont baissé pavillon malgré une prestation exceptionnelle de Del Piero. Le capitaine de la Juve a tiré deux fois sur les montants et inquiété Handanovic, le gardien de l'Udinese, à deux ou trois reprises. Les Turinois ont surtout payé la sortie de Camoranesi, blessé à la jambe droite, à la pause, ainsi que le manque de punch de Trezeguet, lequel courrait après son 100e but en Serie A. Dominatrice en première période, la Juve a souffert dans la seconde partie de la rencontre les contres Frioulans (volée de Asamoah Gyan sur le poteau). Cette défaite oblige l'équipe de Del Piero a laissé l'Inter lui passer devant et se glisser dans l'habit de dauphin de la Roma, après son tranquille succès (2-0) sur Catania, malgré l'absence de Vieira et l'utilisation uniquement dans l'ultime demi-heure d'Ibrahimovic (90 minutes pour Adriano !). Et le week-end prochain, les Milanais pourraient profiter du choc Roma-Juve pour se rapprocher un peu plus des sommets.

Source: France Football

LA JUVE CHUTE, LA ROMA EN IMPOSE



Trois matches et autant de victoires pour la Roma. (P-S)Après trois journées de Serie A, l'AS Rome est seule en tête avec 9 points après sa victoire sur la pelouse de la Reggina (2-0). Au même moment, la Juventus s'est inclinée à domicile (0-1) devant l'Udinese et le champion en titre, l'Inter Milan, a battu Catane (2-0).

Samedi, l'AC Milan a été accroché à Sienne (1-1), tout comme la Lazio contre Empoli (0-0). Les hommes de Carlo Ancelotti restent cinquièmes à quatre points du leader. À noter que le duel au parfum des eightiesentre Naples et la Sampdoria a tourné à l'avantage des Napolitains, qui se sont imposés 2-0 sur leur pelouse et restent 3es.

Source: France Football

Forza Roma !!!

Italie (J4) : Les résultats

Dans le match au sommet, la Roma concède le nul 2-2 dans les dernières minutes après un premier but de Trézéguet et un doublé de Totti juste avant la pause !

Samedi 22 septembre 2007
Udinese - Reggina : 2-0
Buts : Di Natale (5eme et 62eme) pour l'Udinese

Milan AC - Parme : 1-1
Buts : Seedorf (44eme) pour Milan AC - Pisanu (75eme) pour Parme

Dimanche 23 septembre 2007
Empoli-Naples : 0-0

Torino-Sienne : 1-1
Buts : Dellafiore (24eme) pour le Torino - Maccarone (53eme) pour Sienne

Cagliari-Palerme : 0-1
But : Zaccardo (14eme) pour Palerme

Catane-Fiorentina : 0-1
But : Mutu (4eme) pour la Fiorentina

Livourne-Inter Milan : 2-2
Buts : De Vezze (1ere), Loviso (62eme sp) pour Livourne - Ibrahimovic (35eme et 72eme) pour l'Inter Milan

AS Rome-Juventus Turin : 2-2
Buts : Totti (30eme et 36eme) pour l'AS Rome - Trezeguet (17eme), Iaquinta (87eme) pour la Juventus

Atalanta Bergame-Lazio Rome ; 2-1
Buts : Langella (43eme), Zampagna (90eme) pour Bergame - Mutarelli (69eme) pour la Lazio

20h30 : Sampdoria Gênes-Genoa

Source: Football365

Totti-Trezeguet, buteurs d'exception

Comme chaque lundi, retrouvez le joueur le plus en vue dans les quatre grands Championnats européens. Le Roma-Juventus (2-2) de dimanche a été si intense et si spectaculaire qu'il sont deux à être les hommes du week-end en Italie : le capitaine de la Roma Francesco Totti et David Trezeguet, l'attaquant français de la Juve, acteurs marquants (trois buts) de la 4e journée de Serie A. Deux phénomènes en chiffres.

C'est le facteur T. T comme Totti et Trezeguet, deux joueurs, deux buteurs d'exception qui ont marqué cette 4e journée du championnat d'Italie et sa principale affiche, Roma-Juventus. Commençons par le premier nommé, Francesco Totti. Dimanche après-midi, il a inondé le sommet de l'Olimpico de toute sa classe et aurait pu, aurait dû, être celui offrant à la Roma sa quatrième victoire consécutive en championnat, la sixième en match officiel depuis le début de saison. Il s'en est fallu de peu que le capitaine de la Roma permette aux Giallorossi de prendre le large en tête du classement : trois minutes de temps réglementaire, plus autant de temps additionnel. Mais voilà, l'égalisation de Iaquinta à la 87e minute a privé les Romains de victoire... Et dire que Totti pensait avoir fait le plus dur en inscrivant un doublé en six minutes, entre la 30e et la 36e. Deux buts très différents quant au travail effectué par l'idole romaine : sur le premier, on le voit recevoir le ballon dos au but, à quelques mètres de l'entrée de la surface de la Juve et à la limite du hors-jeu, pivoter et déséquilibrer Criscito dans le mouvement, puis armer sa frappe du droit pour battre Buffon ; à l'occasion du momentanée 2-1, Totti se « contente » de reprendre victorieusement, du gauche, un tir d'Aquilani repoussé par ce même Buffon.

Ces deux buts s'ajoutent aux deux autres réalisés en Championnat, plus à celui en Ligue des Champions face au Dynamo Kiev, portant son total à cinq depuis le début de saison. Ils lui permettent aussi d'atteindre les 155 unités en Serie A sur toute sa carrière. Un chiffre qui fait de Francesco, et de loin, le meilleur buteur en activité de l'Elite italienne. Les plus proches de ses poursuivants, Vincenzo Montella - son ancien coéquipier à la Roma - et Enrico Chiesa, sont relégués à 17 longueurs, suivis par Del Piero (135 buts), Vieri (135) et Crespo (133). Et, bien sûr, avec déjà 4 buts sur le championnat 2007-08, Totti s'impose comme un sérieux candidat à sa propre succession sur le trône des buteurs (26 buts en 2006-07).

L'autre gros prétendant est l'homme qui le précède dans l'actuel classement des buteurs : David Trezeguet, cinq buts sur la présente campagne de Serie A. Le cinquième, il l'a marqué pas plus tard que dimanche après-midi. C'était d'ailleurs le premier but du spectaculaire et plaisant Roma-Juve (2-2). Et pas n'importe lequel : lorsque le Français, posté au premier poteau, catapulte de la tête dans la cage de Doni un centre de la droite de Iaquinta au quart d'heure de jeu, il inscrit son 100e but en Serie A. Trezeguet entre ainsi dans un cercle des centenaires bianconeri qui comprend déjà John Hansen (124), Bettega (129), Sivori (135), Del Piero (135), Borel II (137) et Boniperti (178).

Et il progresse également dans le classement meilleurs buteurs de la Juve toutes compétitions confondues : avec 145 buts, « Trezegol » occupe la cinquième place, la première pour un joueur non italien. Si son capitaine, Alessandro Del Piero, est hors de portée (218 buts), il peut espérer rattraper Borel II (158) d'ici la fin de saison. Et pourquoi pas dans quelques années l'Italo-argentine Sivori (167), Bettega (178) ou Boniperti (182) ? Après tout, notre homme n'a-t-il pas prolongé avec la Vieille Dame jusqu'en 2011 ? A la Roma , Francesco Totti n'a même pas à y penser : il est d'ores et déjà le plus prolifique buteur de l'histoire de la Roma , tant en Serie A (155 buts) que sur l'ensemble des compétitions (191). En attendant d'autres records !

Source: France Football

Nouveau test pour l’AS Rome

Après le nul concédé face à la Juventus, l’AS Rome se rend en leader sur la pelouse de la Fiorentina, auteur d’un excellent début de saison. La tâche s’annonce plus facile à domicile pour l’Inter et la Juve.

PRÉSENTATION DE LA 5EME JOURNÉE

L’affiche de la journée : AS Rome-Fiorentina

Avec Arsenal, l’AS Rome est sûrement l’équipe qui développe le meilleur football du continent depuis l’ouverture de la saison. Peu modifiée à l’intersaison, la bande à Luciano Spalletti réalise un excellent début de championnat, qui en fait l’une des favorites à la succession de l’Inter Milan pour le Scudetto. Après trois succès inauguraux, les partenaires de Francesco Totti viennent de lâcher leurs premiers points dimanche lors du choc au sommet face à la Juventus de Turin, avec l’égalisation tardive (2-2) de Vincenzo Iaquinta pour les Bianconero sur la pelouse de l’Olimpico.

Toujours leaders malgré cet accroc, les Romains entendent reprendre leur marche en avant mercredi à la faveur d’un déplacement périlleux à Florence. Vainqueur à Catane ce week-end grâce à un but de son international roumain Mutu, la Fiorentina recouvre son lustre d’antan en ce début de saison, avec une prometteuse quatrième place. Portés par un remarquable Sébastien Frey pour qui se multiplient les papiers élogieux dans les gazettes spécialisées transalpines, les hommes de Claudio Cesare Prandelli auront une bonne occasion de s’étalonner face aux Giallorossi.

Un homme à suivre : Kaká

Le Milan AC débute son championnat au petit trot. Encore loin de sa meilleure forme, le champion d’Europe a déjà concédé trois nuls en quatre matchs, avant de se déplacer à Palerme. Dans un collectif en rodage, Kaká fait partie des rares à évoluer sur sa valeur. Déjà auteur de trois buts, le Brésilien semble très à l’aise dans le système à une seule pointe en 4-3-2-1 adopté par Carlo Ancelotti. Surtout, le génial meneur de jeu rossonero n’oublie pas que dans quelques semaines sera attribué le Ballon d’Or France Football pour lequel il sera le grand favori. Exceptionnel la saison dernière, grand artisan de la victoire en C1, Kakà ne sera pas loin du compte. Raison de plus pour marquer un peu plus les jurés à l’approche du verdict…

Les principaux enjeux

Champion en titre, l’Inter Milan a correctement débuté la défense de son bien. Deuxièmes et encore invaincus, les joueurs de Roberto Mancini ne devraient guère trembler en recevant la Sampdoria de Gênes (10eme). Même logique pour la Juventus de Turin (6eme), qui accueille une Reggina déjà en difficulté à la 18eme place.

Bonne surprise de ce début de Serie A, Naples cherchera à confirmer face à Livourne. Deux grands noms du foot italien s’affronteront en visant un premier succès cette saison : Parme et le Torino. Toujours à la recherche d’une victoire, la Lazio Rome se doit de prendre trois points sur sa pelouse avec la venue de Cagliari (11eme).

La journée en chiffres
1. L’attaquant du Milan AC Filippo Inzaghi est à la recherche de son premier but en championnat cette saison.
2. Le nombre de buts encaissés par l’AS Rome, meilleure défense de la Serie A.
4. Le nombre de matchs nuls réalisés en quatre rencontres par le Torino.
101. Soit le chiffre du prochain but qu’inscrira David Trezeguet en championnat sous le maillot turinois. L’international français a atteint le cap des cent réalisations dimanche dernier face à l’AS Rome.

Source: football365

Résumé de la 5ème journée

Le nul (2-2) concédé par la Roma à Florence permet à l'Inter, facile vainqueur de la Sampdoria (3-0), de revenir sur les Giallorossi en tête du classement. Et samedi les deux équipes s'affrontent à Rome pour le sommet de la 6e journée. A ne manquer sous aucun pretexte !

Sans Totti, la Roma n'est pas la même« Nous existons sans Totti », avait clamé Luciano Spalletti avant le déplacement de Florence. Et l'on se serait bien gardé de contredire l'entraîneur de la Roma tant son équipe semblait donner des garanties de solidité. Force est de constater que sans son capitaine, la formation de la Ville Eternelle perd une bonne partie de son potentiel offensif. Et comment pourrait-il en être autrement lorsque l'on se prive d'un garçon capable de marquer 26 buts au cours de l'ultime championnat et d'en réaliser encore 4 depuis le début de l'actuelle campagne de Serie A. Toujours est-il que face à la Fiorentina , mercredi soir, la Roma a trop souvent laissé l'initiative à son adversaire et a dû concéder un second nul consécutif, encore un 2-2, qui permet à l'Inter de la rejoindre en tête du classement. Une belle occasion de perdue pour les Romains qui semblaient pourtant en mesure de l'emporter grâce à un jeu plus en économie qu'à l'habitude, et surtout à la bravoure de Mancini et Giuly en première période. Le premier avait marqué un but superbe, d'un lob de 25 mètres ; le second avait trompé Frey d'un tir précis du droit au ras du poteau, à l'entrée de la surface.

Dominés après la pause, les Romains ont eu plusieurs fois la possibilité de tuer le match, mais le gardien français de la Fiorentina réalisera des miracles. Un tournant car les Toscans reviendront à dix minutes de la fin sur un penalty de Mutu (c'est Gamberini qui avait égalisé une première fois en première période). Petit motif d'inquiétude pour la Roma : après avoir gardé sa cage vierge pendant cinq matches (trois en Serie A, un en Coupe d'Europe, un en Supercoupe d'Italie), elle a encaissé quatre buts en l'espace de quatre jours. Il faudra remettre de l'ordre dans la maison avant la visite de l'Inter, samedi à l'Olimpico. Heureusement que Spalletti va récupérer Totti et Perrotta… L'Inter, précisément. Toujours pas génial dans le jeu, il a la chance de compter sur un Zlatan Ibrahimovic qui est, lui, vraiment génial. Face à la Reggina, l'attaquant suédois a fait ce qu'il voulait, inscrivant les deux premiers buts (superbes) avant de sortir à l'heure de jeu pour une standing ovation méritée. Dimanche à Livourne, c'est déjà lui qui avait sorti l'Inter de l'ornière en réalisant un doublé salvateur (2-2 avec les Nerazzurri a chaque fois menés au score).


L'AC Milan doute, la Juve cartonne

En dehors de la lutte pour la tête du classement, la 5e journée nous a donné plusieurs indications. D'abord que l' AC Milan est en plein doute : après trois nuls consécutifs, les Rossoneri se sont inclinés (1-2) à Palerme . Pour être honnête, il convient de souligner que les hommes d'Ancelotti ont eu peu de réussite. En effet, après avoir ouvert le score par Seedorf en début de rencontre, ils ont tiré deux fois sur la transversale (Seedorf à la 27e, Pirlo à la 65e) et deux actions ont été repoussées sur la ligne par des Palermitains (Simplicio sur une tête de Nesta à la 66e ; Jankovic à la suite d'une tentative de Kakà à la 71e). Et comme si cela ne suffisait pas, le but égalisateur de Palerme est probablement entaché d'une faute de main (d'Amauri avant de donner le ballon au buteur Diana, 73e) et celui de la victoire (un coup franc prodigieux de Miccoli) a été inscrit à la… 93e minute ! A Palerme comme lors des matches précédents, le Milan a aussi payé le manque de réussite de ses attaquants. Cela même dans une soirée ou Marco Borriello, prêté par les Rossoneri au Genoa, a réalisé les trois buts de la victoire de sa nouvelle équipe face à l'Udinese (3-2)…

L'autre fait notoire de la soirée est la très nette victoire (4-0) de la Juve sur la Reggina . Une victoire qui, outre une troisième place à une longueur des deux leaders, confirme le gros potentiel offensif des Bianconeri , meilleure attaque avec 14 buts. Un potentiel qui leur permet de se passer de Iaquinta, forfait à cause d'une douleur musculaire, et de Del Piero, resté sur le banc. En fait, la Juve s'est réveillée après la pause, ouvrant le score immédiatement (47e) par l'entremise de Legrottaglie. Tout un symbole : le défenseur italien devait faire ses valises en été pour Besiktas, mais le transfert avorta à l'ultime minute. Resté pour jouer les utilités, il est revenu en grâce après la grave blessure d'Andrade. Ce but vient vraiment à propos ! Comme celui de Salihamidzic, rarement titularisé. Ah, on oubliait : David Trezeguet y est allé de son petit but, le 101e en Serie A, le 146e en match officiel pour la Juve. Et le Français garde la tête du classement des buteurs (en compagnie d'Ibrahimovic). Excusez du peu !

Source: France Football

Dacourt : «Impressionnants Romains»

Samedi à 18h00, le choc de la Serie A oppose l'AS Roma à l'Inter Milan, co-leaders avec 11 points. Ancien de la Roma où il a passé trois ans et demi, Olivier Dacourt va retrouver le Stadio Olimpico, une enceinte qui avait réussi à l'Inter la saison dernière en championnat. Le milieu français, qui ne tarit pas d'éloges à propos d'Ibrahimovic, se replonge dans ses souvenirs romains et évoque ce choc particulier face à «l'une des meilleures équipes en Europe au niveau du jeu.»


« Olivier, c'est le choc au sommet samedi (18h00) à l'Olimpico entre la Roma à l'Inter, encore un grand match à vivre et à jouer.
Oui, c'est le choc de la journée entre deux prétendants au titre. C'est le 1er contre le 2e de l'année dernière, c'est les finalistes de la Coupe d'Italie, on a l'habitude de se rencontrer ces dernières années. Il se passe toujours quelque chose. La saison passée, on était venu les battre lors de la 3e journée. Après, ils nous ont empêché de fêter le titre à domicile et on l'a fêté une semaine plus tard. Samedi, je ne sais pas si je serai titulaire mais je l'espère.

Que craignez-vous particulièrement chez la Roma ?
C'est peut-être une des meilleures équipes en Europe au niveau du jeu. Après, je crois qu'il n'y a pas qu'un seul joueur, c'est le système de jeu qui veut ça. Si on leur laisse des espaces, ils sont impressionnants. Il ne faut surtout pas les laisser jouer.

L'Inter gagne aussi mais vous jouez moins bien que la Roma...
L'année dernière, tout le monde a dit que la Roma, c'était le plus beau football d'Italie mais à l'arrivée, ils ont fini 20 points derrière nous (NDLR : 22 points exactement). Le beau jeu, je veux bien, mais en Italie le plus important, c'est le résultat. Comment nous sommes cette saison ? Si on fait un match nul, on est décrié. On est leader avec la Roma mais c'est comme si c'était un mauvais début de saison quand on lit la presse et on entend les gens. Parce qu'on a perdu notre premier match en Ligue des champions à Fenerbahçe. On n'a pas le droit de se louper mais on vit avec.

Quels sont vos meilleurs souvenirs à l'Olimpico ?
C'est un Roma-Juve où on avait gagné 4-0, c'était extraordinaire. Mes débuts aussi, mon premier match, Roma-Chievo. Ca faisait deux jours que j'étais arrivé et Capello m'avait titularisé tout de suite alors que je n'avais qu'un entraînement avec eux.

Avec quels Romains êtes-vous toujours en contact ?
De Rossi. Mexès, je l'ai tout le temps et on est même parti en vacances ensemble l'année dernière. Nos femmes se connaissent bien. Il y a aussi Panucci, Ferrari, Giuly. Quand je vois Totti, on se parle mais je l'ai moins que les autres au téléphone. J'ai fait quatre saisons là-bas donc je crois que j'ai laissé de bons souvenirs.

Vous avez un phénomène à l'Inter : Ibrahimovic, 6 buts dont 4 lors des deux derniers matches.
C'est un grand joueur, on n'a plus besoin de le dire. On a cinq attaquants de très grande qualité, il y a beaucoup de concurrence. Donc, lui est bon et il joue. Il est extraordinaire. Mercredi contre la Sampdoria, il a marqué un deuxième but extraordinaire ! Il a une technique et une sacrée force physique. Son second but est exceptionnel. Il a toutes les qualités pour devenir le prochain Ballon d'Or France Football. Si ce n'est pas cette année, ce sera l'an prochain. En plus, c'est un bon mec. Il est un petit peu spécial. Les gens qui ne le connaissent pas vont peut-être le trouver un peu arrogant sur le terrain, etc, mais en dehors, c'est un grand enfant.

C'est votre seconde saison à l'Inter. Vous êtes reparti pour être titulaire devant la défense ou vous pensez que vous allez moins jouer cette année ?
Non, je vais jouer. Le plus important, c'est de mettre l'entraîneur en difficulté. Il faut savoir qu'on est 25 joueurs de très grande qualité. Quand on voit l'effectif, le fait d'être remplaçant est déjà une victoire. Des fois, vous avez des joueurs comme Adriano ou Solari en tribunes... Il faut se battre pour être déjà dans les dix-huit. Donc quand on joue, c'est bien. Je pense que l'entraînement est plus difficile que les matches en eux-mêmes. Il n'y a que des grands joueurs. J'ai 33 ans, je suis plus vers la fin que le début et c'est pour ça qu'on profite vraiment des dernières années. Ca fait pratiquement quinze ans que je joue. C'est la passion et ça passe très très vite.

La Juventus est pas mal en ce début de saison, est-ce un concurrent sérieux pour le Scudetto ?
Oui, que ce soit la Juve, la Roma, le Milan, la Fiorentina, la Lazio, plusieurs équipes peuvent prétendre au titre. Après, on sait que la Juve est remontée et qu'elle a des intentions. Elle veut gagner le Championnat même si ça va être difficile la première année (rires). On sera là pour les en empêcher.

Milan, qui vient d'aligner trois nuls et une défaite, a du mal...
Mais non, ce n'est que le début. Le problème, c'est que des équipes comme Milan, l'Inter, la Juve -même s'il n'y a pas péril en la demeure - n'ont pas le droit de se rater, même sur un match, car il y a une telle pression, une telle attente qu'il ne faut pas se louper. Avec la victoire à trois points, ça va très vite. Nous, on a dit qu'on faisait un mauvais début de saison alors qu'on a exactement le même nombre de points que l'année dernière à la même époque. Alors qu'on a fini la saison avec 97 points...

Vous avez mal démarré la C1 et l'Inter a traditionnellement du mal dans cette compétition. Ca reste quand même un gros objectif ?
Oui, c'est même l'objectif numéro 1 du club. On a été champions donc maintenant, on veut la Ligue des champions. L'an passé, on avait débuté par deux défaites et on s'était qualifié avant même la dernière journée puisqu'on avait gagné les trois rencontres suivantes. Là, avec l'histoire de Valence, ça nous pénalise car on a quatre joueurs suspendus (Burdisso, Maicon, Cordoba, Cruz). Et on a Materazzi, Chivu, Vieira absents. Donc, ça fait beaucoup. La semaine prochaine, on reçoit Eindhoven et c'est même plus important que le match à Rome.

Vous n'êtes plus appelé depuis un moment en équipe de France, vous pensez que c'est définitivement terminé ?
Je reste supporter des Bleus et j'ai quelques nouvelles par le capitaine (Patrick Vieira). Pour moi, je crois que c'est fini. La boucle est bouclée (rires). C'est le football.

Pour conclure, un pronostic pour le Ballon d'Or France Football ?
Kakà, Ibrahimovic, Cristiano Ronaldo. Messi n'a rien gagné. Ronaldo a été champion avec Manchester, Ibrahimovic aussi avec l'Inter et Kakà a gagné la Ligue des champions et été le meilleur buteur de la compétition. Un de ces trois-là. Si on regarde le début de saison, Ibrahimovic est le mieux des trois mais après... »

Source: France Football

Encensée pour son jeu bien huilé, sa circulation de balle impeccable et l'adresse de ses pointes, l'AS Roma est redescendue sur terre samedi après-midi en subissant sur sa pelouse du Stadio Olimpico sa première défaite de la saison face à l'Inter Milan, toujours invaincu et nouveau leader de la Serie A à l'issue d'une affiche qui a tenu toutes ses promesses et a basculé sur un incident de jeu (4-1).

Le scénario aurait sans doute été tout autre sans l'expulsion de Ludovic Giuly, le Français ayant stoppé de la main un ballon qui allait tout droit dans le but sur une contre attaque menée à cent à l'heure par les Intéristes. Ibrahimovic transformait le penalty qui suivait logiquement ce mauvais réflexe de l'ancien Barcelonais (28e). Menée 1-0 et réduite à dix, la Roma a pourtant été loin de sombrer, Perrotta exploitant un flottement défensif pour égaliser peu après la pause d'une frappe du gauche décochée du point de penalty (52e). Le sursis était toutefois de courte durée. En à peine plus de dix minutes, le champion en titre s'est régalé de trois nouveaux buts, exploitant par des décalages de plus en plus nombreux sa supériorité numérique. C'est d'abord Crespo qui concluait acrobatiquement un une-deux 100% argentin avec son compatriote Cambiaso (56e). Puis Julio Cruz, qui avait touché du bois un peu plus tôt, ajustait Doni d'une frappe à ras de terre d'une vingtaine de mètres (59e). Luis Figo était à l'origine du dernier but en trouvant la tête du Colombien Cordoba au deuxième poteau (67e).

Pour la Roma, cette lourde défaite, qui survient après deux nuls face à la Fiorentina (2-2) et la Juve (2-2), tombe au plus mal avant un déplacement périlleux à Manchester, mardi en Ligue des champions, où elle avait été humiliée en quarts de finale retour la saison dernière (7-1). Pour l'Inter, un peu moqué pour ses débuts poussifs, ce succès, même facilité par les circonstances, semble donner raison à son entraîneur Roberto Mancini qui avait réclamé de la patience avant de voir du grand Inter.

En soirée, samedi, la Fiorentina, toujours invaincue, se rend à Livourne pour briser une vilaine série vieille de 25 ans. Depuis une victoire 3-0 dans un match de Coupe en 1972, la Viola ne s'est plus imposée chez son voisin toscan qui n'est, il est vrai, remonté en Serie A qu'il y a trois ans. Pour corser encore un peu plus l'affaire, Cesare Prandelli devrait être privé des services de son meilleur joueur, le Roumain Mutu fatigué de ses derniers efforts consentis.

Source: france football

Kakà : «Le foot italien se décrédibilise»

«Le football italien perd en crédibilité.» Les mots employés par Kakà en disent long sur le climat actuel et l'ambiance qui règne en Serie A après la mort d'un supporter de la Lazio dimanche et les tragiques évènements qui s'en sont suivis. Dans une interview accordée à la Gazzetta Dello Sport, le milieu offensif brésilien ne mâche pas ses mots pour évoquer les évènements tragiques ayant émaillé la 12e journée, et sur l'image que véhicule la Serie A depuis plusieurs mois. «Les scandales, la mort du policier, et maintenant, le décès d'un supporter : si une guerre encore plus violente se déclenche entre les tifosi et la police, le football italien pourrait en mourir» a poursuivi, amer, le joueur de l'AC Milan, avant d'insister sur la nécessité «d'intervenir rapidement sous peine que les meilleurs joueurs s'en aillent».

Source: France Football

Les clubs endettés

En deux ans et demi, les dettes des clubs italiens, de la Serie A aux divisions inférieures, n'ont cessé d'augmenter. Elles atteignent 754,4 millions d'euros pour 631 millions en mai 2005. Ce problème économique du football italien n'est donc pas nouveau. Equipe la plus touchée à hauteur de 129,1 millions, la Lazio Rome connaît depuis de longues années des problèmes de trésorerie et avait failli pour ces raisons ne pas participer au championnat 2004-05.

Le ministre italien de l'économie et des finances, Padoa Schioppa, vient d'intervenir sur cette situation jugeant que cela constituait « des significatives violations aux obligations de paiement ».

Source: France Football